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Les diplômes des écoles spécialisées

Il peut s’agir de DE (diplômes d’État), spécialement dans les secteurs du social et du paramédical, de diplômes nationaux comme dans les écoles supérieures d'art (DNA, DNSEP) ou dans les écoles de comptabilité et de gestion (DCG) ou encore de diplômes spécifiques à l’école.

Quelques professions exercent un contrôle étroit sur les formations de leur secteur (les journalistes, par exemple).

Certains établissements, généralement dans le domaine artistique, délivrent des diplômes sans le moindre agrément. Cependant, leur sérieux peut être reconnu par le milieu professionnel.

 

Quel type de formations les écoles spécialisées proposent-elles ?

Il existe une multitude d'écoles qui forment de bac +1 à bac +5 de futurs professionnels dans un domaine précis. Contrairement à certaines filières très générales comme les licences à l'université, les formations qu'offrent ces écoles sont orientées vers un seul métier (bien que toutes les facettes de ce métier y soient étudiées). Les enseignements sont bien souvent dispensés par des intervenants qui sont eux-mêmes aussi des professionnels, ayant encore un pied dans le milieu pour accompagner au mieux les élèves.

Les écoles spécialisées recouvrent de nombreux secteurs tels que : l'architecture, les arts plastiques, le cinéma, l'audiovisuel, la communication, le journalisme, la publicité, la comptabilité, les professions immobilières, la vente, le paramédical...

Quels avantages de préparer une école spécialisée ?

Vous obtenez le diplôme de l’école et une spécialisation dans un secteur donné. Les contacts, le mode de fonctionnement, les données spécifiques au secteur… toutes ces connaissances sont acquises au cours de votre formation, ainsi lorsque vous vous présentez en entreprise, vous avez un avantage concurrentiel car vous connaissez leur activité, leur problématique, les leviers d’action, vous êtes opérationnels rapidement.
Non seulement vous avez un diplôme mais vous avez aussi un métier. Les cours, les informations, les stages sont orientés vers le domaine choisi afin de former des professionnels opérationnels rapidement dans les métiers. Choisir une école orientée secteur, c’est aussi choisir un réseau relationnel : les anciens, les entreprises partenaires, les contacts privilégiés de l’école sont autant de ressources spécifiques et ciblées qui vous serviront pour optimiser votre formation et ensuite rechercher un emploi.

 

Les métiers et l'emploi dans le paramédical

Aide-soignant/e

En quoi consiste ce métier ?

Contrairement à ce que laisse entendre son nom, l'aide-soignant n'est pas le bras droit du médecin. C'est sous la responsabilité et le contrôle de l'infirmier qu'il assure les soins d'hygiène et de confort. Il peut prendre le pouls et la température, vérifier l'état des pansements et des drains, et veiller à ce que les patients prennent leurs médicaments. Au besoin, il aide à la toilette, à l'habillage ou au repas. L'aide-soignant accueille le malade à l'hôpital et l'installe. À lui de s'assurer que la chambre est propre et le lit fait. C'est lui aussi qui prépare les chariots-repas. Attention aux consignes ! Certains malades doivent rester à jeun, d'autres suivent un régime spécifique. Proche du patient, l'aide-soignant est là pour le soutenir. Parfois confident, il peut recueillir des informations précieuses sur son état physique et moral. Patience, compréhension et sens du contact sont des qualités indispensables. Mais il faut aussi de la force pour aider les malades impotents à se déplacer ou à changer de position.

La majorité des aides-soignants exercent comme salariés. Plus de 70 % travaillent en clinique ou en hôpital. Les autres sont recrutés dans des centres de soins, des établissements destinés aux personnes âgées ou des services de santé de l'armée.

Les formations et les diplômes

1 an pour préparer le DE d’aide-soignant, obligatoire pour exercer. Accès sur examen sans condition de diplôme, à partir de 17 ans au minimum. Le bac et certains diplômes professionnels donnent lieu à des dispenses d'épreuves d'admissibilité (CAP accompagnant éducatif petite enfance, par exemple).

CAP ou équivalent

Infirmier/ère

En quoi consiste ce métier ?

À l'hôpital, ce professionnel des soins est chargé d'appliquer les prescriptions du médecin. Distribution de médicaments, piqûres, pose de perfusions, prises de sang, pansements : autant de tâches à haute technicité qui engagent la responsabilité de l'infirmier. Sa présence au chevet du patient lui permet de surveiller l'état de santé, mais aussi le moral de ce dernier. Il suit de près les effets du traitement et l'évolution de la maladie. Des renseignements indispensables qui sont consignés dans le cahier de soins. La communication est une part non négligeable du travail de l'infirmier : dialogue avec le malade et sa famille, le médecin et, bien sûr, l'aide-soignant ; échanges avec l'administration (papiers d'entrée et de sortie, etc.) et les autres services (prise de rendez-vous pour des examens ou des soins spécifiques).

Qualités exigées : résistance physique et nerveuse, conscience professionnelle et sens de la psychologie.

L'infirmier qui exerce à titre libéral assure des soins en cabinet ou au domicile des patients. Certains infirmiers travaillent en établissement scolaire ou en entreprise à des actions de prévention, d'autres dans le cadre de l'armée comme convoyeur de l'air. Après quelques années, il est possible de se spécialiser comme infirmier anesthésiste ou infirmier de bloc opératoire, en reprenant des études.

 

Les formations et les diplômes

3 ans pour préparer le DE d'infirmier, accessible sur concours et obligatoire pour exercer. Les auxiliaires de puériculture et les aides-soignants justifiant de 3 ans d'expérience professionnelle peuvent se présenter à un examen d'admission spécifique et bénéficier d'une dispense de certaines unités de formation.

bac + 3

Masseur/euse-kinésithérapeute

En quoi consiste ce métier ?

Spécialiste du traitement des troubles du mouvement ou de la motricité, mais aussi des déficiences ou des altérations des capacités fonctionnelles, le masseur-kinésithérapeute adapte ses techniques aux patients. Il utilise des techniques spécifiques (massages, étirements, contentions, relaxation neuromusculaire, applications de courants électriques, cryothérapie, balnéothérapie, pressothérapie...) adaptées à chaque patient, pour mobiliser ou stimuler les tissus ou muscles endommagés ou altérés, pour effectuer une rééducation neuromusculaire, corrective ou compensatrice.

Le kiné doit tenir compte des capacités physiques et des impératifs de chacun. Une personne âgée mettra plus de temps qu'un jeune à récupérer. Un sportif de haut niveau devra se rétablir pour la prochaine compétition. Comme l'ergothérapeute, le kiné donne des conseils pratiques sur la manière de s'asseoir, de porter des charges ou de se déplacer.

Exerçant le plus souvent en libéral, le kiné peut être salarié d'un hôpital, d'un établissement thermal ou d'un centre de rééducation fonctionnelle. Il peut également exercer au sein des services de santé de l'armée, ou dans un hôpital militaire.

Les formations et les diplômes

5 ans pour préparer le DE de masseur-kinésithérapeute, obligatoire pour exercer. Accès après une PACES (première année commune aux études de santé), une 1ère année de licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) ou SV (sciences de la vie).

bac + 5

Les métiers et l'emploi dans le travail social

Conseiller/ère en économie sociale et familiale

En quoi consiste ce métier ?

De la gestion du budget à la composition des repas, le conseiller en économie sociale et familiale aide les foyers en difficulté à résoudre les problèmes de la vie quotidienne. Sa première mission est d'aider les gens à équilibrer leurs dépenses, à régler leurs factures. Grâce à lui, plus d'un évite un découvert à la banque ou une coupure d’électricité !

Implanté dans un quartier, ce travailleur social reçoit le public pour des conseils individuels. Il peut organiser des séances collectives de bricolage, animer des réunions « consommateurs » autour de l'achat d'un appareil ménager, programmer des stages d'insertion pour chômeurs. Autant d'actions qui favorisent l'autonomie et la socialisation des personnes en difficulté. Emplois dans les établissements collectifs (hôpitaux, foyers), les organismes sociaux ou éducatifs, les associations et les collectivités.

Les formations et les diplômes

3 ans pour obtenir le DECESF (diplôme d'État de conseiller en économie sociale familiale) obligatoire pour exercer. Il se prépare en 1 an après le BTS économie sociale et familiale, le DUT carrières sociales, ou certains DE en travail social.

bac + 3

 

Éducateur/trice spécialisé/e

En quoi consiste ce métier ?

Ni père ni copain, l'éducateur spécialisé partage la vie quotidienne de jeunes ou d'adultes présentant des déficiences physiques ou mentales, des troubles du comportement ou des difficultés d'insertion. Au travers d'activités récréatives comme le théâtre, le sport ou l'informatique, il permet aux personnes inadaptées de s'exprimer, de devenir autonomes et de retrouver confiance en elles. Il exerce le plus souvent en milieu fermé (centres de rééducation et d'hébergement, maisons d'enfants, hôpitaux…), au sein d'une équipe médico-socio-éducative. L'éducateur dit « de rue » intervient sur les lieux de vie (cité, quartier, maison de jeunes…) et dans les familles. Il tente de prévenir la délinquance et la toxicomanie, favorise l'insertion professionnelle et sociale.

Après réussite à un concours, ce travailleur social peut exercer auprès de jeunes aveugles ou de jeunes sourds, ou en tant qu'éducateur de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse). Nerfs solides, capacité d'écoute et goût du travail en équipe sont indispensables pour cette profession qui demande un engagement personnel important.

Les formations et les diplômes

3 ans pour préparer le DEES (diplôme d'État d'éducateur spécialisé) ou le DUT carrières sociales, complété par une année supplémentaire pour valider le DEES.

bac + 3

Assistant/e de service social

En quoi consiste ce métier ?

Toujours sur la brèche, l'ASS (assistant de service social) aide les individus et les familles à faire face à des problèmes divers : chômage, alcoolisme, recherche de logement, surendettement, divorce… Pour y parvenir, il ne suffit pas de compatir ; il faut surtout être utile et efficace, ce qui implique de collaborer avec des éducateurs, des magistrats et des médecins…

Savoir écouter les gens et comprendre leur situation est essentiel, qu'on les accueille dans le cadre d'une permanence ou qu'on leur rende visite à domicile. Se tenir au courant des lois et des réglementations fait aussi partie du métier. L'ASS est tenu d'informer ses interlocuteurs de leurs droits, de les aider à lire et à remplir des documents administratifs. Il peut les orienter vers des structures adaptées : caisse d'allocations familiales ou conseil des prud'hommes, par exemple.

Ce métier s'exerce dans le secteur public ou semi-public (organismes de protection sociale, prisons, établissements scolaires, hôpitaux), plus rarement en entreprise. Maturité, sens du contact, santé et équilibre psychologique sont primordiaux.

Les formations et les diplômes

3 ans pour préparer le DEASS (diplôme d'État d'assistant de service social). Accès sur épreuves de sélection. Autre possibilité : préparer le DUT carrières sociales, option assistance sociale (2 ans), complété par une année pour valider le DEASS.

bac + 3

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